Un de mes grands projets dans la vie à moyen terme, c'éait d'aller ramasser des fraises moi-même avec mes petites mains, et de faire de la confiture moi-même avec mes petites mains (toujours). Je me voyais déjà tournant dans une grande bassine de cuivre patinée par les ans et les confiturations, des kilos d'une mixture au parfum génial et d'un goût à se damner... ahem.
Il se trouve, comme vous l'aurez deviné en lisant le titre, que ça ne s'est pas passé tout à fait comme ça.
Cette année, après avoir demandé son tuyau à une grande confitureuse de ma connaissance, nous nous sommes donc rendus dirigés par un beau jeudi de l'ascension vers un champ de fraises du côté de la Ménitré. Pensez donc, deux euros le kilos, ça vaut le coup ! A nous bonne maman power !
Hélas, par un prompt renfort que nous n'avions pas demandé, nous nous sommes retrouvés des dizaines en arrivant dans le champ ! Et pourtant il y en avait des fraisiers ! Mais hélas, les fraises appartienennt à ceux qui se lèvent tôt, nous a t-on expliqué, et nous n'en sommes pas. Et nous aurions pu le savoir en consultant le répondeur juste au moment de partir et non quatre heures avant, naïfs et ignorants que nous sommes.
Damnède.
Nous avons tout de même soigneusement passé trois allées au peigne fin pour récupérer trois malheureux kilos de petites fraises assez mûres, mais pas très goûteuses.
Avec lesquelles nous avons réalisé sept (7) pots de confiture, qui est bonne, à part juste qu'elle est trop sucrée, trop acide et trop collante, mais sinon ça va. En tout cas elle est très jolie. Sisi.
Et sinon comment ça se fait que j'ai mal aux cuisses comme ça ? Des courbatures ? Pour trois kilos de fraises à trois ? Muahahahha port' nawak zyva l'aut'...
La prochaine fois, je plante les fraisiers moi-même sur mon balcon à hauteur de taille, et toc.
Moi je suis juste contente que ton blog soit vivant !!