dimanche 19 novembre 2006
L'ATA - Association de Taiji Quan de l'Anjou
Ca fait quelque temps que j'ai envie de parler du tai chi, que j'ai commencé à pratiquer depuis la rentrée, mais je voulais avoir un tout petit peu de recul pour pouvoir le faire assez sérieusement parce que ça me tient beaucoup à coeur.


Pour commencer, pour ceux qui ne savent pas du tout ce qu'est le tai chi chuan (ou taiji quan) : très grossièrement, c'est une espèce de gymnastique chinoise, qui ressemble à des mouvements d'arts martiaux (c'est en réalité un art martial d'ailleurs) pratiqués très lentement, souvent en extérieur. Les citadins ont sûrement déjà eu l'occasion de voir des groupes de tai chi dans des parcs, le dimanche matin ; il y en a par exemple au jardin du Luxembourg à Paris. Comme toutes les pratiques asiatiques, que ce soit le karaté, ou le yoga, le tai chi ne se réduit pas à sa dimension activité physique mais fait également intervenir les notions d'énergie et d'équilibre yin/yang qui sont à la base de toute la pensée chinoise.


Je ne veux pas que tout cela ait l'air mystique, car ça ne l'est pas du tout ! Pour des explications plus claires que les miennes, je vous recommande d'aller jeter un oeil sur le blog de l'ATA, l'association de taiji quan de l'Anjou, et notamment sur l'article expliquant ce qu'est le tai chi. Et si vous êtes dans le coin et que ça vous fait envie, vous avez toutes les coordonnées utiles. Et pour que ça n'ait pas trop l'air d'êter une pub, voici les coordonnées d'une des autres associations de tai chi du coin, Kun Lun, ou encore d'une association grenobloise (pour Amandine :-) ).


Comme je l'ai dit, j'avais déjà fait du yoga ; ça m'avait fait beaucoup de bien mais la pratique restait assez pénible pour quelqu'un de complètement raide comme moi. A la séance de découverte, j'ai constaté que le tai chi semblait se base davantage sur l'équilibre et la coordination, et un peu moins sur la souplesse, c'est donc beaucoup plus facile pour moi dans un premier temps. Je pense que toutes les activités orientées "bien-être" (tai chi, yoga, pilates...) sont bénéfiques, après à chacun de choisir la façon qui lui parle le plus. C'est très à la mode, il en fleurit pour tous les goûts, et je trouve que c'est une bonne chose !


Il existe diverses formes de tai chi. L'ATA propose des cours de Yangja Michuan, pour ma part j'apprends la forme de Pékin, la plus simple, qui comprend 24 mouvements ayant tous des noms poétiques tels que "Séparer la crinière du cheval", "La grue blanche déploie ses ailes" ou encore "Attraper l'oiseau par la queue". Cette vidéo vous donnera une idée de ce à quoi ça ressemble. Evidemment cette dame est experte et la plupart d'entre nous ne peuvent pas descendre aussi bas (on se muscle les cuisses petit à petit).




Je m'arrête ici pour le moment, mais il y a encore beaucoup à dire et je pense que j'aurai l'occasion d'en reparler !



Les photos de groupes sont tirées du site de la journée mondiale du tai chi.
 
écrit par Marianne le 19.11.06 | Permalien | 5 petits mots
mardi 14 novembre 2006
Sushis angevins, suite

QUI, mais qui, a dit qu'on ne trouvait pas de sushis à Angers ?
Ah zut, c'est moi. Eh ben je retire !
Car grâce aux conseils de mes lecteurs avisés suite à ma visite un peu déçue du restaurant Tokyo, j'ai découvert pas moins de quatre autres adresses où on peut manger des sushis à Angers !
Je me suis évidemment empressée d'en tester une avec mon ami-et-collègue-de-tests-de-restos, et nous avons décidé de commencer par le Shantou, rue Toussaint, à côté de la place Freppel, recommandé par David, Mathieu, et surtout par un enthousiaste Olivier (merci à eux).




J'étais déjà passée devant de nombreuses fois, mais d'abord il ne paie pas de mine avec les papiers des menus tout décolorés scotschés sur la vitrine, et ensuite ce n'est pas un restau japonais mais plutôt vietnamien, si j'ai bien compris, qui s'est engagé il y a peu dans le créneau de la cuisine japonaise, donc on ne voit pas au premier coup d'oeil qu'il fait des sushis.
A l'intérieur, première suprise ; beaucoup plus clean que l'extérieur, le décor est sympathique et chaleureux, avec des petits lampions chinois, des nappes et des serviettes en tissus, mais pas trop chargé ni clinquant comme le sont certains restaurants asiatiques.
Deuxième surprise : le service est sympathique et souriant. La soupe a un vrai goût, la salade est bonne, servie avec des petites graines de sésame dessus. Et enfin les sushis, sashimis, et makis... sont exquis ! Le tout pour une addition fort honnête : vraiment rien à redire !




Et pour couronner le tout, même le dessert, qui n'est généralement pas le point fort des asiatiques (je soupçonne qu'ils n'en proposent que pour s'adapter à la clientème française), était très bon : je vous recommande donc les petits gateaux, particulièrement ceux à la noix de coco, MIAM (si vous prenez l'assortiment, un pour deux suffit, sauf si vous êtes gros mangeurs !).
La prochaine fois j'essaierai peut-être les autres types de cuisine, vietnamienne ou chinoise. En tout cas, si vous voulez manger des sushis, allez là plutôt qu'à Tokyo ! Pour les sushis, il reste donc à essayer la villa Toussaint à côté de la bibliothèque, plutôt un peu chic, le Kokoun grill rue Boisnet recommandé par Bistroman, et Chez toi rue Saint Laud proposé par Mademoiselle M. A bientôt pour de nouveaux tests !
 
écrit par Marianne le 14.11.06 | Permalien | 21 petits mots